Exemples de co-investissements

 

Le viager mutualisé :

Une personne souhaite effectuer un achat en viager, lequel nécessite le paiement d’une rente mensuelle de 800 euros.

Le risque est élevé pour cet acquéreur car il devra payer, pour une durée indéterminée, une rente de 800 euros.

En revanche, dans l’hypothèse d’un viager mutualisé, fait par 4 personnes par exemple, ces derniers vont constituer une SCI afin d’effectuer l’achat du bien.

Puis, ils verseront mensuellement à la SCI, la somme de 200 euros, laquelle reversera la somme au vendeur chaque mois.

Le poids de cette rente est alors beaucoup plus supportable pour chaque associé puisqu’elle est précisément mutualisée.

Elle passe de 800 à 200 euros.



L’appartement loué avec un emprunt de courte durée :

Quatre associés créent une SCI afin d’acquérir un appartement afin de le revendre à la fin de la durée de l’emprunt.

Le but recherché n’est pas le rendement pendant le projet mais la revente à la fin.

Avec une durée courte d’investissement afin de rapidement encaisser le prix.

Et un investissement sur un bien sécurisé dans une grande ville : rendement plutôt faible mais sécurisation du placement et du prix à la revente.

Le co-investissement facilite cette possibilité en mutualisant la trésorerie à combler mensuellement sur la durée du projet.

En chiffres :

Achat avec les frais : 200.000 euros

Emprunt de 150.000 euros sur 7 ans à 3.8%

Loyer mensuel : 800 euros

Charges mensuelles :

Remboursement du crédit 2.036 euros

Assurance, taxe foncière, travaux, ect : 275 euros

A combler mensuellement : 1.511 euros

Ce qui revient à 377 euros chacun, mensuellement.

L’effort de financement devient beaucoup plus supportable et cela permet de devenir rapidement propriétaire et de revendre un bien à forte valeur, qui a de surcroît une probabilité élevée d’engendrer une plus-value.



L’immeuble de rapport avec des travaux conséquents :

L’immeuble de rapport est le support d’investissement le plus recherché des investisseurs.

En effet, il permet de cumuler des loyers, d’éviter le statut de la copropriété, de mutualiser les risques de carence locative ou de non-paiement des loyers.

L’inconvénient est que son prix est souvent élevé et que les meilleures opérations sont souvent celles où il y a des travaux de remise en état à réaliser.

Le cumul de ces dépenses est souvent difficilement supportable pour un particulier sauf à trop s’excentrer des métropoles mais alors la qualité de l’investissement devient moindre.

En se regroupant, les associés peuvent alors avoir accès à ce type d’investissement, l’immeuble de rapport.

Ils vont pouvoir se regrouper pour acheter un immeuble ave de nombreux appartements, financer les travaux de remise en état, les louer et revendre à la sortie avec une forte plus-value.

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